Depuis l'arrivée des réseaux sociaux, notamment le fameux Facebook que vous connaissez tous, il est très facile de retrouver ses amis, copains, relations, voire des vieilles connaissances, mais aussi de "rencontrer virtuellement" des nouvelles personnes.
Quand nous avons traversé cette épreuve, je ne pouvais absolument pas en parler. Ni à ma famille, ni à mes proches et vieux amis, ni à personne en fait. Ou presque. Ma psy bien sûr. Une ou 2 amies. Mais aussi ce groupe de nanas sur facebook dont je fais partie.
Je ne sais même plus comment au départ je me suis retrouvée dans le 1er groupe... Un groupe créé par une blogueuse pour s'entraider entre mamans. Se donner des conseils, se soutenir... Puis le groupe a grossi, grossi, tellement grossi qu'il en a perdu son but premier : l'entraide et le soutien. Les réflexions désagréables ont commencé à arriver. Les sujets sans intérêt. Les jugements, les comparaisons. Je commencais a ne plus trop me sentir a ma place parmi ces 400 et quelques filles... Trop de monde, trop de préjugés.
L'une des filles a alors crée un groupe "dissident" dans lequel elle a convié une partie des filles. Limité a une cinquantaine. On se connaissait un peu, on a appris a mieux se connaitre au fur et à mesure du temps. On se parle quand on a envie de la vie avec les gnomes, les joies, les galères, on vient y chercher de nouveau des conseils et du soutien. Ça fonctionne bien. Quand on appris la mauvaise nouvelle, je leur ai dit. Très vite. J'étais paumée, je ne savais pas trop vers qui me tourner, je ne pouvais qu'écrire ma douleur pour chercher du réconfort.
Et ces filles ont été extraordinaires. Elles m'ont apporté un soutien quotidien sans faille. Elles ont écouté quand j'étais au plus mal, et jamais n'ont eu un mot déplacé envers moi. Elles m'ont remonté le moral comme elles pouvaient. Des mots de soutien, des pensées positives, encourageantes, ce dont j'avais besoin. Et ces filles, je ne les connais que virtuellement. Elles ont pris la peine de se cotiser et de m'envoyer un superbe bracelet pour montrer qu'elles pensaient à moi à leur façon, (et aussi une énorme boîte de chocolats, les vilaines !). Elles ont toutes mis une bougie comme avatar le jour de la crémation. Pour moi, ça veut dire beaucoup... J'ai été très touchée de leur attention. J'ai trouvé avec ces copines virtuelles quelquechose dont j'avais besoin. Et qui m'a aidé à remonter la pente.
Aujourd'hui, on envisage de se rencontrer et de passer un we ensemble. Car mine de rien, a force de se parler presque quotidiennement, on peut "apprécier" et commencer à "connaitre" des gens. Même à travers un écran...
A travers ce billet je voulais leur dire merci, merci les filles d'avoir été autant là pour moi. D'avoir supporté mes états d'âme pas toujours très gais. De m'avoir envoyé de si gentils messages pendant tout ce temps où j'en avais besoin. Merci du fond du cœur. Merci pour ces belles rencontres.