mardi 17 décembre 2013

Ce bébé qui ne pourra pas grandir...

10 jours. Cela fait 10 jours que la nouvelle nous est tombée dessus comme un coup de guillotine. 10 jours que notre vie a basculé, que nous essayons de comprendre, d'accepter, de garder la tête hors de l'eau, de continuer...

Il y a 10 jours, nous partions tranquillement pour l'échographie du 2ème trimestre, en se demandant si le docteur allait arriver à bien cacher le sexe au cas où c'était un garçon...
L'écho commence, on voit le bébé, on est heureux, c'est toujours un moment magique ces rencontres car elles sont rares...
Et puis, un moment, il se retourne vers nous. Il a un air triste, navré. Immédiatement tu comprends. Tu sais que quelque chose ne va pas avec le bébé, qu'il va t'annoncer une mauvaise nouvelle, mais tu ne sais pas encore quoi. On se serre les mains, prêts à écouter ce qu'il va nous dire. Oui, le bébé à un problème. Un très gros problème. Il demande à une collègue échographe-obstétricienne de venir confirmer le diagnostic. Ce qu'elle fait. Les mots tombent : le bébé souffre d'une hernie diaphragmatique de la coupole droite. Je ne rentre pas dans les détails, mais c'est grave, très grave. On est absourdis, sous le choc, j'ai envie de leur dire que ce n'est pas possible, qu'ils se trompent, que ce n'est pas si grave que ce qu'à ça hein ?!

Tout s'enchaîne. Les examens, les rendez-vous. On fait une amiosynthèse pour voir s'il n'y aurait pas un problème génétique. Une autre échographie le lendemain chez une échographe référente de l'hôpital Debré car notre dossier va aller chez eux au centre de pré-natalité. Elle confirme cet horrible diagnostic, et la sévérité du cas. Cette petite fille n'a quasiment aucune chance de survie... À tel point que l'on peut envisager d'arrêter la grossesse.

Le temps passe, je pleure, j'essaye d'accepter ce que tout mon être refuse... Je retourne voir ma thérapeute pour trouver une aide psychologique, calmer la violence de ce qui se passe dans ma tête qui cogite non stop. 

On se concentre sur Minibouille, mais malgré tous nos efforts, elle sent, elle voit que nous sommes malheureux, parfois je n'arrive pas a réfréner mes larmes devant elle. On lui dit, avec des mots simples, adaptés à son âge. Elle est aux petits soins pour moi. On pense qu'elle a bien compris qu'il n'y aurait pas de bébé et que cela nous rend tristes. Quand elle est là, on ne pense qu'à elle, à cette fin d'année et ce Noel qu'on ne veut pas lui gâcher. On essaye de vivre normalement. C'est si dur...

Les jours passent, la douleur est toujours vive et présente, on en parle tous les jours, je pleure, on avance, on commence à accepter l'inéluctable. Les choses suivent leur cours, encore des rendez-vous a venir, il faut gérer l'attente. Accepter ce ventre et ce bébé condamné.

C'est un parcours long et douloureux que nous avons devant nous. Qui va renforcer notre couple, notre famille. Une épreuve que l'on va surmonter par amour pour notre fille. Notre rayon de soleil.

21 commentaires:

  1. Il y a des articles qu'on aimerait ne jamais avoir à lire. Des nouvelles que l'on ne voudrait jamais apprendre. Difficile de trouver les mots justes. Je suis sincèrement navrée pour toi et je t'envoie plein de courage pour traverser cette épreuve.
    Toutes mes pensées vont vers toi et ta douce famille.
    Sophie

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  2. Je t'avoue que je ne faisais un peu de soucis pour toi étant donné ton absence de la toile, mais de là à imaginer ça... Je ne trouve pas de mots pour te réconforter... Je te souhaite beaucoup de courage pour toutes les étapes qui vont suivre. Je sais que c'est bête de te dire ça car je suis sure que tu es bien entourée et qu'il y a beaucoup d'amour autour de toi mais je suis là si tu as besoin de parlé. Je pense à toi, à ton homme et à Minibouille, je vous envoie de la tendresse, du courage, et beaucoup de pensées..

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  3. J'en ai les larmes aux yeux. C'est très dur ce que vous vivez là, et je ne pense malheureusement pas avoir les mots suffisants pour vous aidez, malgré tout, je vous souhaite bon courage, profitez de votre fille, de Noël, de tout ce qu'il reste. Bon courage à toi encore fois, car c'est toi qui va vivre "le plus" cette interruption de grossesse.

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  4. c'est terrible la nouvelle. mes voisins ont le meme soucis et apparement ils gardent le bebe. je vais parraitre sans coeur peut etre mais dis toi que tu as eu la chance d'avoir l'info avant sa naissance, ca aurait pu etre plus terrible apres. dsl si mes mots te choque je ne veux pas te choquer ni te blesser. bon courage pour faire le deuil de cette grossesse et de cette petite fille que tu aimais déjà si fort. gros bisous

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  5. je trouve pas les mots...c'est si injuste. je pense fort à vous

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  6. Très triste situation, je ne peux que te souhaiter beaucoup de courage ! <3

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  7. Quelle dure épreuve! Je n'ai pas de mots pour te réconforter, mais je suis de tout cœur avec toi et toute ta famille. <3 <3 <3

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  8. Je suis vraiment désolée, je n'ai pas de mots qui pourraient vous consoler, juste une très grande pensée pour vous trois

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  9. Je n'ai pas de mots, rien de ce que je pourrais dire de pourrait apaiser ta peine...
    Je pense fort à vous ♥

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  10. Je suis si peinée pour vous, pour toi :-(
    Je sais que les mots ne seront pas assez forts quoi que je dise… sache juste qu'avant d'avoir mon tout petit homme j'ai du subir quelques étapes douloureuses alors je suis de tout coeur avec toi. Je t'embrasse.

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  11. ...Et les amis qui seront là, pour tout ou pour n'importe quoi...

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  12. Je suis désolé, plein de courage à vous et à tes proches, bises... :-(

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  13. Je viens de lire la terrible nouvelle. Je suis sincèrement terriblement désolée !! Toutes mes pensées vont vers toi et ton petit ménage...
    Vraiment so sorry !
    Nicole

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  14. Oh ma belle ... Je suis tellement désolée pour toi, pour vous.
    Des bises de réconfort.

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  15. Il n'y a pas de mots, alors je vous envoie à tous des pensées.

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  16. ohhhh.... les mots me manquent :(
    moi qui suis en attente de ce 2e depuis si longtemps, voir une si triste nouvelle ici me chagrine :(
    je 'envoie toute mon affection, et mon soutien pour ces moments difficiles. Et les autres à venir...
    Je t'embrasse.
    Delphine.

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  17. Je suis profondément navrée et je n'ose imaginer votre douleur. Je vous souhaite du courage dans cette épreuve.

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  18. Enceinte de presque 6 mois, je ne peux qu'imaginer la tristesse et la douleur que tu ressens actuellement... Vous avez raison de vous concentrer sur Minibouille, c'est certainement votre plus grande force dans ces moments difficiles. Je te souhaite beaucoup de courage.

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  19. Je t'envoie beaucoup de réconfort et énormément de courage...

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