jeudi 6 mars 2014

Ceux que j'ai de plus précieux

Il y a eu ces moments si difficiles où je broyais du noir. Où je ne voyais pas comment j'allais sortir de cet enfer de tristesse et de mal-être. 
Il y a eu ces moments où je pensais ne plus les aimer, n'être qu'un fardeau pour eux. Où je voulais partir loin, pensant que ça m'aiderait à oublier...
Il y a eu ce soir où j'ai été à 2 doigts de péter les plombs, et qui m'a fait ouvrir les yeux. 

A ce moment j'ai compris que la fuite ne servirait à rien. Qu'au contraire, il fallait que je puise la force d'avancer à travers eux. Qu'ils étaient ce que j'ai de plus cher au monde.

Alors j'ai commencé à voir les choses autrement. A vouloir m'en sortir pour de bon. A me dire que la vie est belle quand même. Que j'ai déjà la chance extraordinaire d'avoir Minibouille, quand je pense à mes amis qui galèrent bien plus que moi et n'auront peut-être jamais d'enfant.

Il y a eu quelques rechutes, mais je sentais arriver ces moments de crise, je les appréhendais mieux et arrivais à les gérer. Et puis il y en a moins. Juste des grands moments de tristesse parfois, des down. Ce sentiment d'injustice qui a du mal à partir. Mais aujourd'hui, je sais où sont mes limites. Je sais que je travaille dur pour redevenir légère et insouciante comme avant.

On s'est pacsés. On a repensé notre appartement. Je suis partie en vacances avec Minibouille, me/nous ressourcer au bord de la mer. J'ai passé un super moment chez mon amie (merci encore Cécile), j'étais bien. Oui, j'étais bien. 

Alors maintenant, quand le blues essaye de s'insinuer, je pense très fort à eux. Car c'est grâce à eux deux que j'en suis là aujourd'hui. Ma famille.


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